G.S.R :  Génération Synaptique Réactionnelle

 

 

 

1)                 Définition :                   

 

Le cerveau n’est pas seulement un récepteur des informations extéroceptives, il est aussi un émetteur. Il peut réagir à une information. En l’occurrence, un stimuli qui est le mot ou même la pensée.

 

            Jacques Astruz, après des années de pratique de l’ostéopathie crânienne, a découvert en 1995, fortuitement, que on pouvait percevoir une réaction du cerveau, (par l’intermédiaire du crâne) à une question posée. «En plus de vingt ans d’ostéopathie crânienne, nous ne l’avions pas perçu ! »

 

Il s’agit d’une technique de recherche fiable, reproductible, appliquée à l’ostéopathie.

 

La meilleure définition qu’il a trouvée de cette réaction a été :

Ø      « Génération », parce que cette réaction naît du cerveau

Ø      « Synaptique »,            //                  //          utilise des synapses

Ø      « Réactionnelle »         //                  //          répond à un stimulus, qui est une information donnée par le praticien.

 

Cette information est un mot-clé, c’est-à-dire précis, ne laissant place à aucune alternative et correspondant à un concept donné, toujours identique. Pas de grandes phrases.

 

 

1)                 Fonctionnement :

 

Ce stimulus passe par l’intelligence du praticien (d’où l’importance de ses connaissances, de son logiciel).        

L’intelligence cellulaire du patient recueille et traite l’information.

Si la question est correctement posée et correspond à la demande de l’organisme, la réponse est immédiate.

C’est la réaction synaptique des cellules neurogliales (représentant les neuf dixièmes du tissu nerveux cérébral) du patient qui va provoquer un changement d’orientation global de particules dans le liquide interstitiel, de là l’effet  d’un gonflement, d’une vague mais d’une seule, ressentie par la pulpe des index du praticien.

 

 

2)                 Position des doigts :             

 

Les index sont placés sur les grandes ailes du sphénoïde, en regard de la zone fronto-malaire. Il faut y trouver  une petite cupule. Il peut y avoir de légères variations de position selon les individus, l’important étant d’avoir la meilleure réception possible. Cet endroit a été choisi pour deux raisons : comme correspondant à la moindre épaisseur osseuse donc ayant le plus de flexibilité dans la transmission de la réponse, et comme étant dans la même orientation transversale du tissu cérébral.

Il faut éviter de contacter le crâne avec les autres doigts et avoir un bon appui sur les avant-bras.

                       

                       

 

La difficulté pour le praticien, déjà ostéopathe, est de ne pas se laisser perturber par les notions acquises sur le « M.R.P », cette sensation G.S.R sous le doigt n’a rien à voir avec les fluctuations qu’il a l’habitude de percevoir.

 

 

3)                 Question :                    

 

À une question, il n’y a qu’une seule réponse, mais on pourra répéter cette question autant de fois qu’on le veut, se servir d’une interronégation, changer de praticien. 

À une question identique, la réponse sera toujours la même. Plus la question est précise, meilleure est la réponse.

 

Il peut y avoir une différence de perception entre le doigt gauche et le droit, cela est dû dans la plupart des cas à une perturbation des circuits de l’opérateur et non pas à ceux du patient. Ce qui n’enlève rien à son efficacité.

 

Si la question posée est correcte, l’absence de réponse n’est due qu’à sa mauvaise formulation.

 

 

4)                 Le PROTOCOLE :                  

 

Cette technique de recherche ne peut fonctionner que grâce au PROTOCOLE utilisé par le praticiensur lequel tout repose.

Il est évident que plus il sera riche, plus vastes seront les directions d’investigations et donc les possibilités thérapeutiques.

           

Mais ce PROTOCOLE se doit d’être rigoureux et précis afin de ne pas s’égarer, surtout si on veut s’aventurer dans des phénomènes complexes.

Il aura donc, un agencement de type fractal pour suivre un enchaînement correspondant à la demande de l’organisme et conduisant au but à atteindre.

 

C’est là, ce que nous recherchons tous : un fil d’Ariane, un guide permettant au praticien de savoir sur quelles interfaces agir chronologiquement pour arriver à une cible.

 

 

6)        Possibilités de G.S.R :    

           

G.S.R ne permet pas seulement de dérouler les étapes d’un traitement efficace, sans se jeter sur les symptômes, mais en les décryptant.  Il réduit notablement les incertitudes du praticien.

 

En comparant avec une voiture, nous avons appris une ostéopathie de carrossier, sans tenir compte de l’existence du moteur, ni des réactions du conducteur.

 

    

 

La carrosserie…                                         L’interface du conducteur.

 

G.S.R permet aussi :

 

Ø      d’individualiser les paramètres, les directions d’une technique « scolaire », bref, de l’adapter à un cas particulier.            

Ø      de mettre en place tous les éléments pour créer une technique nouvelle, pour la construire point par point.

Ø      de contrôler si cette technique est réussie.

Ø      de vérifier une information, un diagnostic, la validité d’un médicament, d’une posologie, d’un dosage.

Ø      de faire de la recherche à partir d’une découverte scientifique afin de savoir si elle est utilisable ou non et dans quelles conditions.

 

G.S.R peut s’appliquer à l’homéopathie, l’allopathie, l’énergétique etc. à condition d’en avoir le logiciel correspondant !

 

 

 

J-F DUBOIS (11/12-04)

 

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